Le brunch du dimanche dans le centre-ville d’Athènes est devenu une tradition très prisée des habitants, surtout pour ceux qui sortent tard le samedi soir !
Il a commencé il y a de nombreuses années, avec le besoin de passer du temps entre amis après une nuit de fête, mais il est toujours resté un moment à partager avec les proches. Le brunch est la combinaison parfaite entre le petit-déjeuner et le déjeuner, mais c’est bien plus qu’un simple grand repas du matin. Un groupe d’amis, une immense variété de recettes délicieuses que l’on ne se lasse pas de découvrir — voilà quelques-uns des ingrédients qui nous donnent envie que vous tombiez amoureux du brunch autant que nous.
Beaucoup disent que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. Ils ont peut-être raison, mais à notre avis, ce n’est que partiellement vrai. Si l’on parle du repas qui doit vraiment nous donner toute l’énergie nécessaire pour faire face aux exigences de la journée, alors le brunch est définitivement roi. C’est la manière idéale de commencer la journée, et si cela ne dépendait que de nous, il serait obligatoire pour tout le monde… 🙂 Que vous aimiez l’idée ou non, le fait est que le brunch du dimanche — et même les autres jours de la semaine — fait désormais partie intégrante de nos vies, et cela ne semble pas près de changer. Mais avant de parler de son avenir, jetons un œil rapide sur son évolution à travers le temps.
Années 1890 : Le terme « brunch » apparaît pour la première fois
Beaucoup pensent que Guy Beringer est l’inventeur du brunch. Dans une publication du *Hunter’s Weekly* à Londres en 1895, Beringer a intitulé son article « Brunch: A Plea », soit une sorte de plaidoyer pour l’établissement du brunch comme repas pouvant remplacer le petit-déjeuner et le déjeuner traditionnels du dimanche. Il proposait une alternative plus agréable et plus détendue, parfaite pour ceux qui faisaient la fête du samedi soir jusqu’aux petites heures du matin.
Le brunch fit ainsi sa première apparition avec la promesse de rendre les dimanches matins plus lumineux pour les oiseaux de nuit. Sa proposition incluait bien sûr l’idée de servir des boissons alcoolisées avec le brunch — et peut-être devrions-nous le remercier pour l’existence des Bloody Mary et des Mimosas comme compagnons de brunch. En 1896, le mot « brunch » est apparu pour la première fois aux États-Unis, dans un article intitulé The Newest Thing in Lunches publié dans New Oxford News and Notes for Women.
Années 1920 : Le brunch de luxe dans les hôtels
Dans les années 1920, le brunch est devenu un repas servi dans les hôtels luxueux pour l’élite américaine. Il est connu que la célèbre écrivaine Emily Post aimait prendre son brunch dans un grand hôtel, où l’on servait des œufs, des huîtres et du caviar.
Années 1930 : Une adoption précoce du brunch
Au début des années 1930, le brunch a gagné en popularité aux États-Unis, notamment grâce aux stars hollywoodiennes qui, lors de leurs voyages en train, faisaient escale à Chicago pour prendre un brunch à la *Pump Room* de l’hôtel *Ambassador*.
Vers le milieu des années 1930, le brunch a été adopté par le grand public, qui a découvert sa facilité, sa praticité et son faible coût. Les femmes au foyer, les célibataires et les femmes actives ont commencé à préparer diverses recettes de brunch à la maison. Le bacon frit, les beignets, les pancakes accompagnés de jus d’orange et de café sont devenus une façon agréable et relaxante de passer du temps avec ses proches.
Années 1940 : Le brunch dominical pour tous
Dès 1940, le brunch est largement adopté, et l’un des premiers livres de cuisine entièrement dédié au brunch est publié. Grâce à son faible coût et au fait qu’il remplace deux repas en un, il gagne en popularité. Le week-end, on prépare du bacon, des gaufres, de la confiture, des fruits et du café — et avec quelques ajustements comme des flocons d’avoine, on crée des recettes plus économiques pour le reste de la semaine.
Années 1950 : Le brunch s’invite à la maison
Dans les années 1950, après la Seconde Guerre mondiale, la fréquentation des offices religieux du dimanche matin diminue fortement. Les gens préfèrent rester à la maison avec leur famille pour un brunch détendu. Des produits prêts à consommer commencent à apparaître dans les supermarchés, et le brunch devient un mélange d’ingrédients faits maison et industriels, ce qui simplifie encore plus sa préparation.
Années 1960–1970 : Le brunch brise les règles
Les années 60 et 70 sont marquées par une mentalité plus libre et cette approche se retrouve aussi dans le brunch. « Faites ce que vous voulez » devient le mot d’ordre. Les grands livres de cuisine de l’époque ne s’accordent pas sur ce qu’un brunch doit ou ne doit pas contenir. Le seul principe est qu’il n’y a pas de règles.
Années 1980 : Le brunch atteint des sommets
Presque 100 ans après sa première apparition, les médias déclarent que le brunch a quasiment remplacé le repas dominical traditionnel aux États-Unis. Le développement rapide de cette décennie ramène le brunch dans les restaurants et les hôtels.
Années 1990 : La passion du brunch
Dans les années 1990, le brunch devient un véritable phénomène. Les restaurants commencent à le proposer en abondance, aussi bien le samedi que le dimanche. Sortir pour bruncher devient une activité bien plus populaire que de rester chez soi.
Années 2000 : Le brunch devient une tendance mondiale
Le *dim sum* chinois — une sélection de petits plats souvent servis pour le brunch — gagne en popularité dans le monde entier. Presque toutes les cuisines commencent à proposer des recettes incluant au moins un œuf. Les gens font la queue devant les lieux les plus en vogue, tandis que certains soulèvent des questions sur ses implications socio-économiques.